jeudi 12 octobre 2017

Replay vidéo : "Zemmour & Naulleau" du 11 Octobre 2017

Replay vidéo intégral : "Zemmour & Naulleau" du 11 Octobre 2017 sur Paris Première

Les invités : Laurent Wauquiez, Edouard Balladur, Alain Duhamel et Jean Christophe Cambadélis.



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10 commentaires:

  1. Merci pour les vidéos, mais il manque la très pertinente chronique d'Eric Zemmour de la semaine dernière:
    Loi antiterroriste : Éric Zemmour pointe le décalage entre son contenu et la réalité

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  2. Bonjour je cherche un moyen pour faire parvenir à Monsieur Zemmour un témoignage totalement hallucinant dont il pourra se servir de façon médiatique à condition de préserver mon anonymat cela concerne l’administration française merci de bien vouloir me contacter
    protectmail@me.com

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  3. Il y a beaucoup à dire sur Mélenchon.
    Pendant sa campagne présidentielle, il a dit des choses justes.
    Mais, parmi les Insoumis, on trouve des positions plus que douteuses, de l'islamo-gauchisme, par exemple (cf Clémentine Autain ou Danielle Obono) (1).
    De plus, Mélenchon a un ego sur-dimensionné.
    Mais, malgré certains dérapages dans des discours politiques (cf : "la rue a renversé les nazis"), Mélenchon est un des politiques actuels qui a le plus de culture historique (2)(3).

    En revanche, on ne peut pas parler de culture historique chez Yann Moix.
    Avant le 1er tour de la présidentielle, dans l'émission ONPC où se retrouvaient tous les anciens chroniqueurs (4), Zemmour avait montré que Moix était plus que léger sur l'arrivée au pouvoir du général de Gaulle (1958).

    Dans l'émission de samedi 30 septembre, Moix a dit au moins deux bêtises ou approximations :
    - Ce ne serait pas "la rue" qui aurait renversé la monarchie (Louis XVI).
    - Ce serait "la rue" qui aurait amené Hitler au pouvoir en 1933.

    (1) D. Obono est très proche de ce groupe qu'est le parti des Indigènes de la République. Ses déclarations récentes sont scandaleuses.
    (2) On sait qu'il a parfois débattu avec Patrick Buisson sur la chaine "Histoire".
    (3) Autres "dérapages" de Mélenchon. Quoiqu'on pense de Bernard Cazeneuve ou de Manuel Valls, traiter le premier "d'assassin de Rémi Fraisse" et le second de "nazi" , c'est d'une stupidité affligeante.
    (4) À l'exception de Michel Polac, décédé.

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    1. Concernant la Révolution (de 1789 à 1794), Moix n'a sans doute jamais entendu parler de ces journées venues de "la rue" (certes organisées par des agitateurs, mais c'est toujours le cas).
      - 14 juillet 1789 : prise et destruction de la Bastille.
      - 5 et 6 octobre 1789 : "la rue" se dirige sur Versailles et oblige la famille royale à revenir à Paris (aux Tuileries).
      - 20 juin 1789 : "la rue" attaque les Tuileries et y pénètre.
      - 10 août 1789 : "la rue" attaque les Tuileries et la famille royale doit se réfugier à l'Assemblée Législative. Puis celle-ci se dissout. La monarchie est abolie et la famille royale emprisonnée.

      Les députés :
      - De la Constituante (1789-1791) à majorité monarchistes constitutionnels.
      - De la Législative (1791-1792) avec une minorité de républicains, une minorité de monarchistes et un "marais" important.
      Notons que ces députés ne firent qu'avaliser lors de ces journées ce que la pression de "la rue" les obligeait à faire.

      Par la suite, la Convention (1792-1795) entièrement républicaine (en principe) devait souvent subir la pression de "la rue".

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    2. Concernant la venue au pouvoir de Hitler, certes "la rue" jouait un rôle non négligeable (cf les SA), mais ce fut aussi le résultat des élections et de l'impossibilité de résoudre la crise créée par ces scrutins.

      Legislatives du 31 juillet 1932 :
      NSDAP (nazis) : 37,3%.
      SPD (sociaux-démocrates) : 21,6%.
      Catholiques (Zentrum + BVP bavarois) : 15,6% (1).
      KPD (communistes) : 14,3%.
      Nationaux-Allemands : 5,9%.

      Après une dissolution.
      Législatives du 6 novembre 1932 :
      NSDAP : 33,1%.
      SPD : 20,4%.
      KPD : 16,9%.
      Catholiques : 15,0%.
      Nationaux-Allemands : 8,5%.

      Le scrutin était la proportionnelle intégrale (avec répartition des restes au niveau national) (2).
      Il n'y avait aucune majorité possible : ni l'alliance entre les nazis et les nationaux-allemands (3), ni entre les communistes et les sociaux-démocrates dont les relations étaient exécrables. Quant à l'alliance entre les sociaux-démocrates et le Zentrum, elle était possible mais insuffisante numériquement.

      Il y eut des tentatives pour dépasser la crise :
      - Gouvernement (très minoritaire) Von Papen (juin à novembre 1932).
      - Surtout tentative du général Von Schleicher, chancelier de décembre 1932 à fin janvier 1933.
      Schleicher était un homme de droite très hostile aux nazis. Il tenta de diviser ce parti en attirant quelques dirigeants (frères Strasser) et mena une politique sociale pour amadouer le SPD (4).

      Le 30 janvier 1933, quand le président Hindenburg appela Hitler à la chancellerie (en alliance avec les nationaux-allemands, avec Von Papen et avec d'autres), on était encore dans une situation habituelle sous cette république.
      Le Reichstag fut dissout (5e fois sous la république de Weimar), les élections étaient fixées au 5 mars.

      Le 27 février, le Reichstag fut incendié. On accusa les communistes qui furent poursuivis. Les élections du 5 mars furent donc peu régulières.
      Résultats :
      NSDAP : 43,9%.
      SPD : 18,3%.
      Catholiques : 14,0%.
      KPD : 12,3%.
      Nationaux-Allemands : 8,0%.

      Les communistes presque clandestins depuis le 27/02 avaient reculé, mais ce n'était pas leur plus mauvais résultat sous cette république.
      Les nazis n'avaient pas la majorité. Ils pouvaient l'avoir en ajoutant les nationaux-allemands, mais cela ne suffisait pas à Hitler.
      Les députés communistes furent déchus, ce qui donna la majorité aux nazis.
      Ce fut très vite la dictature avec le parti unique.

      Donc, la venue au pouvoir des nazis s'appuie sur un terreau :
      - Nationalisme exacerbé après la 1ere guerre mondiale.
      - Crise de 1929 qui frappa fortement l'Allemagne.
      - Politique déflationniste du chancelier Brüning (1930-1932).

      Dans la pratique, ce fut lié à :
      - Des résultats électoraux : aucune majorité possible sans les nazis en 1932.
      - Le rôle des SA ("la rue" ? oui, mais fortement armés).
      - Des coups de force à partir de février 1933.


      (1) Le Zentrum, héritier du Centre Catholique (qui avait eu 27%, une fois sous Bismarck, soit 80% des catholiques) comprenait des gens de gauche (Wirth, Erzberger), de centre droit (Wilhelm Marx), de droite (Brüning), d'extrême-droite (Von Papen). En Bavière, il était absent. Son équivalent (globalement plus à droite) était le BVP (parti populaire bavarois).
      (2) Il y avait d'autres partis mais qui obtenaient moins de 2%. Certains avaient été plus puissants au début ou au milieu de la république de Weimar. Cf le DDP (sortes de radicaux) ou le DVP (droite libérale).
      (3) Hugenberg, dirigeant de ce parti avait de bonnes relations avec les nazis, ce qui provoqua des scissions dans son parti à la fin des années 20.
      (4) Hitler s'en souviendra : un des frères Strasser et Von Schleicher (ainsi que sa femme) seront assassinés en juin 1934 ("nuit des longs couteaux").

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    3. Rectification.
      Dans mon commentaire sur les journées de la Révolution française, j'ai écrit à tort concernant les attaques contre les Tuileries : 1789.

      Il faut lire :
      - 20 juin 1792.
      - 10 août 1792.

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    4. Pepe qui s'embrouille dans une succession de comparaison de chiffres à qui
      on fait dire ce qu'on veut comme d'habitude, le tout pour une lecture très
      largement indigeste, dépourvue de début, de développement et de conclusion.

      Rien d'autre qu'un grand coup d'épée dans de l'eau opaque et non-potable.

      @º®∑πø¡[ ou ƒ∆{¿∫≤

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  4. Réponses
    1. Tanguy est maintenant chez Thierry Ardisson (normal dans un milieu où quasiment tout le monde est interchangeable, et remplacable) et la femme qui le remplace n'est pas (tout du moins ici dans sa première prestation) à la hauteur. Elle ne gère pas correctement la pression (avoir la pression, si on sait la gérer correctement, est en fait un avantage) qu'elle se met parce qu'elle se demande trop (sur le moment) ce que pensent les autres de sa prestation. Qu'elle fasse le bilan après en coulisses ! On verra si elle est assez lucide sur elle pour avoir compris ce que je viens d'expliquer...

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